Y A-T-IL UN JUGEMENT APRÈS LA MORT
La question est importante parce qu’elle entraîne deux hypothèses : soit il n’y a pas de jugement et, dans ce cas, profitons à plein de la vie, faisons ce qu’il nous plaît, puisqu’il n’y a pas de conséquence après la mort. Et aucun problème si cela doit se faire au détriment de mon prochain, du moment que je suis heureux…
Soit, il y a un jugement, et, au contraire, il faut que je puisse passer le contrôle technique. Donc, pour cela, faisons attention à nos actes. Alors…qu’en est-il réellement ?
1. Dieu peut-il être juge et amour ?
C’est la première question que nous pouvons nous poser. Les Égyptiens croyaient que les âmes, au seuil de la mort, étaient pesées dans une balance : si elles étaient trop légères au regard de leurs bonnes actions, elles étaient destinées à l’enfer.
« Dieu est amour. » Ce n’est pas moi qui le dis, c’est saint Jean. Si tel est le cas, comment Dieu peut-il être juge de l’homme ? En fait, c’est l’homme qui, tout au long de sa vie prépare son ciel. Parce qu’évidemment, il est inconcevable qu’un jour ou l’autre, il ne subisse pas les conséquences de ses actes : non seulement sur terre, mais également après sa mort. Sinon, cela légitime tous les bourreaux comme Hitler, Staline et autre Néron…
Oui Dieu aime l’homme, mais l’amour n’est pas aveugle : il a beau encourager le pardon, il ne peut grandir sans la vérité. Parce que nos actes ont des conséquences : si je tue mon voisin, cela fera une veuve et des orphelins… Donc l’homme sera jugé après la mort. Mais en quoi consiste ce jugement ?
2. Comment serons-nous jugés après notre mort ?
En fait, Dieu nous invite à l’accueillir tout au long de notre vie : de nombreuses opportunités nous sont offertes en ce sens. Libre à nous d’en profiter ou non. Mais, une fois que nous serons morts, il sera trop tard. Et nous aurons beau supplier Dieu, si nous l’avons refusé pendant notre existence, il ne pourra pas agir contre nous. Donc, c’est déjà un jugement qui est la conséquence du choix que nous aurons fait sur terre .
En refusant sciemment Dieu, une seule issue possible,?
C’est l’enfer, peut-être, mais l’Eglise dans sa grande mansuétude, dit que l’enfer existe, mais ne peut dire si quelqu’un s’y trouve….
Si nous accueillons Dieu,
Malgré nos doutes, le critère sur lequel nous serons jugés est celui de l’amour . Car comme Dieu nous a aimés, nous devons aussi aimer nos frères. Chacun sait que ce n’est pas toujours une partie de plaisir, surtout en cas de conflits et que cela passe souvent par le pardon. C’est un vrai chemin pour le ciel.
En résumé, si nous avons cherché à faire le bien pendant notre vie, à répandre l’amour comme l’ont fait les saints, alors, c’est une autoroute pour le ciel, la contemplation de Dieu face à face, le bonheur éternel.
Parfois, tout n’est pas ajusté, alors il peut y avoir un passage par le purgatoire. En effet, nous souffrons de ne pas pouvoir vivre encore la pleine communion avec Dieu. Et notre désir se décuple, jusqu’à ce nous soyons prêts. Dieu seul sait le temps que cela peut prendre. Mais nous pouvons, dès cette terre, abréger les souffrances des défunts qui sont au purgatoire, en priant pour eux et demandant une indulgence plénière accordée en certaines circonstances.
Enfin, connaissant Dieu, nous pouvons nous obstiner dans le mal, alors que nous pourrions choisir le bien. Or, je le redis, nous construisons notre ciel sur terre.
Avez-vous peur du jugement ? Venez et discutons-en par chat.
« Mais les âmes des justes sont dans la main de Dieu ; aucun tourment n’a de prise sur eux. »
Sagesse 3,1
Pour aller plus loin:
le jugement dans l’Eglise catholique
le purgatoire
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