Ils ont perdu un proche : témoignages de petits clins d’œil du ciel et liens avec l’au-delà.
« Abondance »
« Ma grand-mère que j’aimais beaucoup est décédée l’été dernier et dès le lendemain, j’ai dû partir à mon camp de guide, mais c’était dur. Alors j’ai passé une sorte d’accord avec Jésus : tous les soirs, j’allais dire un Je vous salue Marie et un Notre Père pour que ma grand-mère aille au Ciel. J’avais demandé à Jésus de me le faire savoir quand ce serait bon. Je l’ai fait et je « parlais avec le coeur » avec ma grand-mère : je sais qu’elle me répondait, je le sentais ! Onze jours plus tard, c’était un jour sans, je n’en pouvais plus de mon camp et pendant la préparation du repas de midi, je suis allée chercher de l’eau avec une fille de ma patrouille. Mais au retour, je suis partie avant elle avec mon bidon plein. Le chemin était désert et tout à coup, alors que je ne pensais pas du tout à cela, l’odeur du parfum de ma grand-mère (une odeur qui la caractérisait et que je connais bien depuis que je suis née) m’est parvenue. Je me suis arrêtée et j’ai sentie qu’elle me disait « merci » mais c’était si fort que j’avais l’impression que sa voix résonnait dans ma tête et le mot « abondance » s’est imposé à moi et j’ai tout de suite su qu’elle était au Paradis. »
Zélie, 13 ans
Quelle paix que la mort de mon papa !
« J’ai perdu mon père début octobre. Nous avons suivi le chapelet en direct de Lourdes sur KTO, avec Papa, alors qu’il était déjà inconscient. Puis la retransmission de l’audience générale du Pape François. Quand le pape donna la bénédiction finale, je me suis signée et tournée vers Papa pour le signer également, en souvenir de toutes ces bénédictions urbi et orbi que nous avions suivies ensemble, et de cette petite croix qu’il nous faisait sur le front, le soir dans notre lit. À peine ai-je tracé cette croix, qu’il a arrêté de respirer. Je sentais les cieux ouverts, dans un espace-temps inconnu. Quelle paix que la mort de mon Papa ! »
Bertille
« Nous avons vécu cela comme un merci ! »
« Le lendemain de la mort de Maman, deux de nos enfants étaient à la maison quand nous avons senti partout une odeur de la vanille. Et ce n’était pas notre fils pâtissier qui s’était mis au fourneau ! Nous avons beaucoup cherché la raison de ce parfum, quand j’ai repensé à un livre où les prénoms sont associés à une fleur et à une couleur… La vanille est une orchidée qui sent bon, elle est associée au prénom Héléne… Or précisément, Hélène est notre seule fille à avoir pu parler à sa grand-mère avant son départ… Nous avons vécu cela comme un merci ! »
Anne
« Je l’ai vu courir dans les bras de Jésus »
Il y a un an, le 3 octobre 2020, ma grand-mère nous a quittés après plus d’un mois de douloureuse agonie. Nous nous y attendions et ce fut une délivrance et un déchirement. J’ai eu la chance d’être particulièrement proche d’elle et de mon grand-père qui m’avait signalé en songe qu’il était au Paradis.
Le jour de l’enterrement, pendant la messe, j’ai su que mes grands-parents étaient là, tous les deux, dans le chœur, et qu’ils bénissaient leurs nombreux enfants. Exactement un an après le décès de ma grand-mère, à l’heure de sa mort, j’étais à la messe et j’ai senti très clairement leur présence à tous les deux à mes côtés.
Entre-temps mon époux a perdu son grand-père et lors de la messe d’enterrement je l’ai vu courir dans les bras de Jésus. J’ai eu le privilège de réconforter sa femme.
Lorsqu’on Le laisse faire dans nos vies et qu’on aiguise les oreilles de son cœur, le Seigneur y déverse une multitude de consolations.
Naïk
« Des vœux les plus chers se sont réalisés »
Suite à la mort de ma belle-sœur, les vœux les plus chers de trois de ses proches se sont réalisés. Ainsi, une de ses filles rêvait d’être maman et n’y arrivait pas : elle s’est retrouvée enceinte. La deuxième a retrouvé son amour de jeunesse, et ne se sent plus seule. Enfin sa petite fille attend son deuxième enfant, comme elle l’espérait depuis plusieurs mois. Merci à Dieu !
Bernadette
« Si vous êtes ce que vous devez être, vous mettrez le feu au monde entier ».
Mon mari Arnaud est mort le 29 octobre 2019 d’une tumeur au cerveau. J’avais alors 38 ans et nos 3 garçons 11, 9 et 7 ans.
Le 29 avril dernier était le jour des 18 mois d’Arnaud au ciel.
Ce jour-là, j’ai reçu une carte, glissée par hasard dans un très joli cadeau envoyé pour l’anniversaire de notre fils. C’était une carte enfantine dessinée par Celestine&Cie, avec la citation de Ste Catherine de Sienne « Si vous êtes ce que vous devez être, vous mettrez le feu au monde entier ».
Justement ce jour-là était le jour de la fête de sainte Catherine de Sienne. Il se trouve que sur notre livret de mariage en 2007, on avait marqué cette même jolie phrase « si vous êtes ce que vous devez être, vous mettrez le feu au monde entier ».
Le colis été envoyé par une société de vente de jouets par correspondance que j’ai réussi à joindre. En expliquant le contexte à celle qui avait envoyé la carte, elle me dit : « Arnaud a guidé ma main ». » name= »Donatienne »][fancy_box box_style= »default » icon_family= »none » color= »accent-color » border_radius= »default » image_loading= »default »]
« Papa est décédé, cela fera un an, le 4 novembre. Il était soigné dans une unité de soins palliatifs où il était arrivé trois semaines auparavant.
Quelques jours après son arrivée, il a souhaité parler avec quelqu’un qui avait la foi. Une infirmière que je connais est venue discuter avec lui (sans savoir que c’était mon père). Ils ont discuté pendant 1/2h. Il lui a dit tout l’amour qu’il avait pour maman qui venait de décéder 3 semaines avant et de son désir du ciel. J’ajoute que deux jours avant samort, donc le 2 novembre , jour de prière pour les défunts, il a reçu l’extrême-onction de son petit-fils qui est prêtre.
Dans la louange que nous avons eu avec mon neveu avant, nous avions reçu cet texte du jeune homme qui dit à Jésus: « Je te suivrai, mais laisse-moi enterrer mon père et ma mère. » Réponse de Jésus: “Laisse les morts enterrer leurs morts et suis-moi”. Le jour du décès de papa, j’étais auprès de lui et ai pu prier en lui tenant la main, en récitant le chapelet, le chapelet de la miséricorde et papa est parti paisiblement.
Si dur que soit la séparation, j’étais en paix car je savais que ce n’était pas une fin en soi, mais que là où il était, il était heureux et qu’il me transmettait le flambeau en disant: « Allez, maintenant c’est ton tour de témoigner et d’y aller… »
Jean-Michel
Pour aller plus loin :
- Tous nos témoignages
- « A l’article de la mort »
- Témoignage : Un abîme entre les vivants et les morts
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