Un magnifique testament spirituel, ou comment être convaincu qu’il y a une vie après la mort ! Il y a quelque temps déjà, Marie-Hélène rejoignait ce Dieu qu’elle avait tant aimé et servi sur la terre. Le jour de ses funérailles, elle a fait la surprise à ses proches de le leur délivrer, par l’intermédiaire du prêtre célébrant… Extraits.
J’aimerais dire à tous :
1. Qu’au terme de ma vie (que chacun trouvera «longue» ou « courte » selon son propre âge), je puis témoigner, pour l’avoir expérimenté, que le bonheur ne se trouve qu’en Dieu Seul ! Comme tout un chacun, moi aussi j’ai cherché le bonheur. Jeune, j’étais persuadée que je ne pourrais être pleinement heureuse qu’en étant mariée (au plus beau des princes charmants, bien sûr) ou religieuse. Cela ne me gênait pas spécialement de rester célibataire mais
j’avais les schémas « traditionnels » dans la tête.
En fait, le Seigneur s’est amusé à me prouver qu’il était capable de me rendre heureuse, tout en permettant que je reste…célibataire ! Attention ! Je ne dis pas pour autant qu’il faut rester célibataire pour être heureux… Je ne dis pas non plus que le monde n’apporte pas à la vie une part de joies : moi, la première, j’y ai trouvé beaucoup de joies.
Simplement, j’ai pu constater que ces joies étaient toujours fugaces et qu’il valait mieux ne pas trop s’y attacher sous peine d’être déçue ! Alors, maintenant que je « domine » la situation du haut du Ciel, j’ai très envie de donner un petit conseil à tous et à chacun. Qu’ils se rassurent, c’est le
conseil d’une petite sœur ou d’une amie qui les aime !
Mon conseil :
– C’est de rechercher Dieu de tout son cœur parce que Lui Seul peut combler nos désirs les plus profonds, donner un sens à notre vie, épanouir ce qu’il y a de meilleur en nous.
– C’est aussi de croire, de toutes ses forces, en l’Amour de Dieu pour nous. Personnellement, je pense n’en avoir pratiquement jamais douté et cette certitude a été pour moi, tout au long de ma vie, la source d’une joie très profonde. Cette certitude d’être aimée ne reposait absolument pas sur mes
«mérites et vertus» mais uniquement sur la Miséricorde qui déborde du Cœur de Dieu.
– Après cela, c’est d’accueillir l’Amour de Dieu et d’y répondre en l’aimant à notre tour du mieux possible.
– Enfin, c’est également d’aimer les autres le mieux possible (il faut souvent faire taire nos sensibilités ou susceptibilités, pardonner sans cesse, etc.) et
c’est fou ce que cela rend heureux d’essayer de faire plaisir aux autres. Bien sûr, il faut le faire « gratuitement » mais, très souvent, s’ajoute en plus la joie que procure l’amour en retour des autres !
Voilà ! Ce conseil, que je recommande à tous, je l’ai « testé » moi-même et, même si je le faisais de manière bien pauvre, il a suffi à me procurer bien du bonheur… Je crois pouvoir dire sincèrement, qu’au-delà des « souffrances et douleurs » inhérentes à notre condition humaine, j’ai eu une vie vraiment très heureuse l
2. Que, même si j’ai été heureuse sur terre, je ne suis pas, pour autant, triste de mourir à 44 ans. Non car, comme disait sainte Thérèse : « Je ne meurs
pas, j’entre dans la Vie ! » Oui, je vais à la rencontre de Dieu, (MON PÈRE) qui m’aime et que j’aime, je vais vers le bonheur… !
Bien sûr, la maladie n’est pas drôle en soi au plan humain. Cependant, à titre personnel, elle a été pour moi un chemin et m’a permis de faire diverses
expériences très positives :
- Expérimenter la proximité réconfortante de Dieu dans les moments difficiles, sa délicatesse dans plein de petits détails…
- Expérimenter l’affection, la gentillesse, la prière d’un très grand nombre de personnes.
- Entrer dans une bien plus grande compréhension (je dirais même « communion ») vis-à-vis des autres malades et souffrants.
- Expérimenter la puissance du sacrement des malades (je l’ai déjà reçu 3 fois alors que j’écris) qui, à chaque fois, a balayé d’un instant à l’autre mes angoisses.
- Découvrir la force et la liberté que donne le fait de « vivre l’instant présent » par rapport à la maladie. À partir du moment ou je me suis attachée à « ne vivre qu’au présent», sans me projeter, j’ai pu profiter pleinement des nombreuses joies dont mes journées étaient semées l
- Découvrir aussi que « l’offrande à Dieu» des moments difficiles, des soins et traitements pénibles, etc. les rendaient bien plus légers ! Finalement, je puis donc dire que, même au sein de la maladie, j’ai été très « gâtée » !
3. Que, ce qui me ferait très plaisir, c’est que personne ne soit trop triste à cause de mon départ, mais, qu’au contraire, tous se réjouissent le plus possible avec moi de MON BONHEUR TOUT NEUF ! D’ailleurs, j’ai l’intention de n’oublier personne et… de là-haut, veiller sur tous (je ne dis pas que je n’en taquinerai pas quelques-uns l). S’ils désirent que je porte telle ou telle intention à Jésus, qu’ils n’hésitent pas à me solliciter : cela me fera hyper-plaisir de pouvoir leur rendre ce genre de petits services… Et, s’ils ne reçoivent pas tout de suite la réponse attendue, ou si elle ne correspond pas tout à fait à leurs desiderata, qu’ils ne se disent pas que je les ai oubliés. Bien sûr que non Ce sera simplement parce que Jésus aura une bien
meilleure solution pour eux ! O.K. ?
4. J’aimerais demander profondément pardon aux personnes à qui j’ai pu faire du mal ou de la peine d’une manière ou d’une autre. Je souhaite de tout cœur qu’elles me pardonnent et, de toutes les manières, je prierai Jésus de transformer mon « manque d’amour » en bénédictions au centuple à leur égard.
5. À l’inverse, si quelqu’un se sent malheureux de m’avoir fait, une fois ou l’autre, du mal ou de la peine, surtout qu’il ne se tracasse pas, qu’il ne se culpabilise pas : je lui ai pardonné de tout cœur depuis longtemps ! Je vous aime tous et toutes, je vous emporte dans mon cœur pour I’ÉTERNITÉ, en attendant la joie de vous voir arriver, à votre tour, au Ciel !
Marie-Hélène
Source : Il est vivant!
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