Par leurs blasphèmes, souvent dans la nuit d’Halloween, les satanistes témoignent involontairement de la réalité de la présence vivante et réelle de Jésus dans le pain consacré à la messe.
Au delà du bruit souvent superficiel et glauque des célébrations d’Halloween, avec parfois des visages satanistes, se cache un témoignage de la réalité des êtres sacrés vénérés à la veille de la Toussaint, mais aussi de Jésus-Christ, présence vivante dans le pain consacré à la messe et qu’on appelle l’hostie consacrée.
Halloween est aussi célébré par des personnes satanistes, dont les âmes sont malheureusement parfois profondément égarées, surtout lorsqu’elles profanent les tabernacles des églises. Leur triste geste de profanation valide alors de manière diabolique la présence réelle du Christ, sous la forme de ce que même de nombreux catholiques prennent pour un simple pain symbolique, alors que ces hosties consacrées (dites aussi eucharistiques) contiennent Dieu, réellement présent – corps, sang, âme et divinité.
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Quand les satanistes reconnaissent la présence réelle de Jésus
Lorsqu’ils convoquent leurs messes noires blasphématoires, les satanistes ne cherchent pas les simples hosties, le vin et le jus de raisin utilisés dans les églises protestantes. Ils veulent la vraie hostie consacrée, que l’on ne peut obtenir que dans une église catholique.
Ainsi, même si certains chrétiens considèrent le catholicisme comme blasphématoire en raison de ce que l’Église enseigne sur le sacrifice de la messe (1), ces dévots du diable fournissent un contre-témoignage convaincant, affirmant diaboliquement le dogme catholique dans leurs rituels infernaux. D’où le terme de messe noire.
Le père Roger Landry, prêtre du diocèse de Fall River, Massachusetts, déclare :
« La réalité des messes noires exige des catholiques qu’ils deviennent aussi respectueusement protecteurs de Jésus dans la Sainte Eucharistie que les adorateurs de Satan ont l’intention irrévérencieuse de le profaner ».
D’ailleurs, le prêtre insiste sur l’importance, pour les catholiques, de veiller à ce qu’aucune hostie consacrée ne soit volée :
« Les prêtres et les diacres, les ministres extraordinaires de la Sainte Communion et, en fait, tous les fidèles doivent devenir plus vigilants pour s’assurer que Jésus dans l’Eucharistie n’est pas volé à l’étalage, en veillant à ce qu’il soit consommé dès sa réception, en particulier lorsque quelqu’un reçoit la Sainte Communion dans la main. »
Augmentation des messes noires
Les messes noires auraient augmenté au cours de la dernière décennie, avec des événements notoires à Cambridge, (2014), Oklahoma City (2016) et cet été à Ottawa. Les dirigeants du « Satanic Temple », qui se livrent à ces rituels démoniaques, soutiennent qu’ils se rebellent simplement contre l’illusion spirituelle et qu’ils ne servent pas de troupes de choc du diable… Ainsi leur leur porte-parole Lucien Greaves a déclaré :
« Nous décrivons le Temple satanique comme ‘non théiste’ et prenons soin de préciser que nous ne prônons pas la croyance au surnaturel. Dans le cas de la messe noire satanique, un rituel peut être une déclaration d’indépendance à l’égard d’une superstition oppressive, profondément significative sur le plan personnel. »
La revendication de l’incroyance religieuse semble fallacieuse, car l’écrasante majorité des athées s’opposent à la religion sans invoquer Satan dans des rituels formels !
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En outre, défendre l’incroyance de leur groupe semble commode, car les membres du Temple satanique se décrivent dans d’autres contextes comme des religionnaires afin d’obtenir le statut… d’exonération fiscale ! Ainsi, Nicholas Marc, d’Ottawa, déclare :
« Ce que nous faisons en ce moment, c’est affirmer notre droit constitutionnel, notre droit religieux. (…) . Nous sommes des satanistes qui pratiquent notre foi satanique. Tout ce que nous allons faire… c’est pratiquer notre foi, en privé, selon nos propres termes, comme le fait toute autre religion. »
(Et ils utilisent une hostie, consacrée ou non, dans une inversion diabolique de la messe catholique.)
Personne ne conteste le fait que les satanistes choisissent de se moquer de la messe catholique, et non des services protestants, comme une autre validation à rebours de l’Église par ceux qui sont les plus proches du diable. Pourtant, que vous croyiez ou non au diable et à ses démons, les invoquer peut être dangereux pour votre santé, comme l’ont raconté le bienheureux Bartolo Longo et bien d’autres.
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Souvent, lorsque le diable et ses dévots exposent leur malice au grand jour, l’honneur de Dieu et de son Église est rendu par les réponses des fidèles à ce témoignage hostile, que ce soit par leur piété filiale lorsqu’ils communient à la messe, lors des processions eucharistiques respectueuses dans les rues de nos villes, ou encore, de façon plus cachée, par la victoire spectaculaire des exorcistes sur le démon. Comme le dit le Catéchisme de l’Église catholique :
Bien que Satan puisse agir dans le monde par haine de Dieu et de son royaume dans le Christ Jésus, et bien que son action puisse causer de graves blessures – de nature spirituelle et, indirectement, même de nature physique – à chaque homme et à la société, l’action est permise par la providence divine qui guide avec force et douceur l’histoire humaine et cosmique. C’est un grand mystère que la providence permette une activité diabolique, mais « nous savons qu’en toute chose Dieu travaille pour le bien de ceux qui l’aiment » (2).
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Les phénomènes spirituels extraordinaires devraient faire sortir les catholiques de leur tiédeur, mais, comme le conseille le Père Landry, Satan est plus qu’heureux de conduire les fidèles à une attitude cavalière envers le sacré :
« Le principal stratagème du diable n’est pas d’amener les gens à se vêtir de têtes de chèvres, de maquillage facial, de vêtements noirs et d’amulettes, mais plutôt de nous amener à nous méfier de Dieu et à lui désobéir. Son stratagème n’est pas de séduire des multitudes pour qu’elles participent à des rituels occultes de sacrilège eucharistique, mais de nous inciter à recevoir la sainte communion de manière indigne ou pas du tout. »
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Notes
(1) Cf Catéchisme de l’Eglise catholique, CEC n°1365 à 67 – n°1365 : Parce qu’elle est mémorial de la Pâque du Christ, l’Eucharistie est aussi un sacrifice. Le caractère sacrificiel de l’Eucharistie est manifesté dans les paroles mêmes de l’institution : » Ceci est mon Corps qui va être donné pour vous » et » Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon Sang, qui va être versé pour vous » (Luc 22, 19-20). Dans l’Eucharistie le Christ donne ce corps même qu’il a livré pour nous sur la croix, le sang même qu’il a » répandu pour une multitude en rémission des péchés » (Matthieu 26, 28).
(2) Catéchisme de l’Eglise catholique, CEC n°395, citant Romains 8,28.
Source : d’après un article de Tom Nash pour Catholic.com, traduit de l’anglais par Lavieapreslamort.com.
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