Pia nous donne son témoignage sur un bébé avorté qui lui est apparu en songe. Découvrons-ensemble son témoignage.
Mon témoignage
Mon témoignage date d’une bonne dizaine d’ années. Ce que j’ai vécu à ce moment-là est resté fortement ancré dans ma mémoire. Les conséquences ont été assez bouleversantes et cela reste pour moi un enseignement concernant l’existence de la vie d’une âme d’un bébé après une interruption de grossesse.
Certes, mon expérience est tout à fait subjective. Mais les faits qui ont suivi cet événement ont montré l’ authenticité du phénomène.
Mon songe
Il m’ était déjà arrivée de faire des songes, ces sortes de rêves très marquants qui mettent une lumière spécifique sur un aspect de la vie.
A cette époque de ma vie, j’étais encore mariée et avec mon mari, nous participions mensuellement aux rencontres des Équipes Notre Dame. Nous étions très liés avec un des couples de l’équipe. Les Équipes Notre Dame proposent à des couples chrétiens de se réunir pour prier, échanger et partager autour d’ une spiritualité conjugale.
Nous étions JR et moi-même très proches de Norbert et Jeanne. Une nuit, durant mon sommeil, j’ ai vu lors d’ un songe une belle jeune fille brune aux yeux clairs venir vers moi ; elle était dans les airs au-dessus de moi.
Elle me disait : “Dis à Norbert que je suis sa sœur. “
Dans le songe, je lui répondais que Norbert n’ avait pas de soeur et qu’ il nous avait bien dit qu’ il n’ avait qu’ un frère.
Mais elle insistait et me disait encore: “Dis à Norbert que je suis sa sœur et que j’existe…”
La jeune fille ressemblait d’ ailleurs aux enfants de Norbert et Jeanne.
Je me suis réveillée, interloquée par cette visite nocturne, précise, présente et fort réaliste. J’ai essayé d’oublier cet événement pour ne pas me laisser perturber par un éventuel et probable rêve pétris d’imaginaire. Cependant, l’image et les paroles de la jeune fille revenaient clairement à mon esprit et régulièrement.
Je me lance, je décide d’en parler
Je me suis alors décidée à en parler à Jeanne, l’épouse de Norbert. Celle-ci fut interloquée à l’écoute de mon récit et me fit alors un aveu et non des moindres. Sa belle-mère, la maman de Norbert, lui avait avoué qu’ elle avait avorté d’un bébé avant la naissance de Norbert mais qu’ elle ne souhaitait pas que ce dernier soit au courant.
Jeanne ne se sentait pas de révéler ce secret de famille à Norbert, d’autant plus que ce dernier avait pour activité d’être engagé dans une association pro-vie, où l’ on cherche à accompagner des femmes enceintes tentées par l’ avortement.
Régulièrement, il intervenait auprès de différents publics et surtout dans des églises pour faire prendre conscience au plus grand nombre, du prix de la vie, qu’ elle en soit à ses débuts ou à sa fin.
Un mois plus tard, Norbert m’appela. Il était très ému, je l’entendais sangloter au téléphone. Son épouse lui avait révélé le secret qu’ elle portait ainsi que le songe que j’avais reçu pour son mari.
A nouveau je lui racontais le récit de cette visite peu commune, les paroles de sa sœur et ce que j’ avais vu des traits de son visage.
Il me demanda ce qu’il devait faire de toutes ces révélations. Je savais que certains prêtres célébraient des messes pour ces petites âmes avortées. Il était aussi conseillé de leur attribuer un prénom post-mortem.
J’ ai su qu’ ils s’étaient rendus chez l’aumônier de l’Équipe Notre Dame. Ensemble ils avaient donné un prénom à cette âme qui existe bel et bien.
La petite frontière entre le visible et l’invisible
Cette histoire m’a montré combien la frontière entre le visible et l’invisible est parfois à peine existante. Nous avons tendance à rendre inexistant ce qui n’ est plus sensible à nos yeux ni compréhensible à notre raison.
Pia de Trestaure
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