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Suicide : Péché, maladie ou libre disposition de son corps ? Une réponse d’espérance

 

suicide

Face au drame du suicide, l’Église a une parole d’espérance forte. Non, le salut éternel n’est jamais hors de portée, même dans l’heure la plus sombre.

Le suicide touche à la racine de notre humanité et soulève une vague de questions : Pourquoi met-on fin à ses jours ? Est-ce un acte de liberté, une libre disposition du corps dans une société qui le considère comme tel ? Pour les proches, la douleur est immense. Loin des jugements hâtifs, la tradition chrétienne apporte une réponse pleine de nuance, de compassion et d’espérance.

Le Corps, un Don et non une Chose

Le suicide interroge l’humain sur la valeur inaliénable de la vie. Pour la conscience contemporaine, il pourrait apparaître comme la libre disposition de son propre corps. Le Catéchisme de l’Église Catholique (CEC 2280) refuse cette vision. Il se fonde sur le refus de mettre fin à ses jours car la vie est un don sacré de Dieu que l’homme n’a pas le droit de s’ôter.

Cependant, l’Église ne juge pas l’âme. Elle reconnaît que la responsabilité morale est souvent altérée par la maladie.

 

responsabilité morale

Maladie Psychiatrique : Le Discernement Altéré

Pourquoi ce sujet est-il si douloureux ? Parce qu’il est souvent le résultat d’une souffrance qui isole. Une personne met fin à ses jours non par choix serein, mais par la pulsion du désespoir, souvent consécutif à des maladies psychiatriques. Plus de 80 % des personnes décédées par suicide présentent un diagnostic de trouble mental.

Par exemple, dans le cadre du Trouble Bipolaire, entre 15 et 20 % des personnes atteintes meurent par suicide.

Lorsque la maladie altère la conscience, le discernement n’est pas entier, et la liberté de choix est compromise.

 

Miséricorde et Espérance Inébranlable

Le CEC (2283) insiste sur la miséricorde : « Les graves perturbations psychiques… peuvent atténuer la responsabilité du suicidé. » L’espérance du salut éternel n’est jamais exclue.

En effet, cette doctrine est illustrée par le Saint Curé d’Ars : à une femme désespérée, il assura :  » Oui, il est sauvé ! Entre le parapet du pont et l’eau, il a eu le temps de se repentir ! » Cet Amour de Dieu agit au dernier instant.

 

La Souffrance des Proches et les Obsèques

Car le suicide est une souffrance dévastatrice pour les proches et les témoins pour plusieurs raisons : la culpabilité (« aurais-je pu l’empêcher ? »), le sentiment d’abandon et de rejet, l’incompréhension radicale du geste, et le tabou social.

C’est pourquoi l’Église n’impose plus de jugement et prévoit des obsèques chrétiennes pour les suicidés, afin d’offrir réconfort et espérance à la famille.

Citation Biblique :

« C’est pourquoi, quiconque est uni au Christ est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici que des choses nouvelles sont là. » (2 Corinthiens 5, 17)

Pour aller plus loin:

Comment faire son deuil

Peut-on avoir des funérailles sans rite?

L’enfer

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