Si Dieu est Amour, pourquoi nous laisse-t-il souffrir au point que l’on se suicide

Pourquoi un Dieu d’amour pourrait-il tolérer la souffrance ultime du suicide ? N’est-ce pas condamner l’homme 2 fois sur terre et en enfer ? Découvrez la réponse chrétienne qui déconstruit cette accusation séculaire.
C’est l’éternel reproche que les hommes font à Dieu. Le peuple juif récriminait déjà dans le désert contre le Seigneur (Exode 15, 24). Si Dieu est infiniment Bon et Tout-Puissant, pourquoi ne supprime-t-il pas le mal ? L’homme n’a pas été créé pour être malheureux, souffrant ou malade. Pourtant, il subit. L’approche chrétienne, loin de justifier le mal, le nomme pour mieux y répondre par la Liberté et la Présence.
La Souffrance n’est pas le Projet de Dieu, mais son Absence
Dieu n’est pas l’auteur de notre souffrance ni de la mort ; la souffrance est la conséquence du péché originel et de l’exercice de la liberté humaine. La mort et la maladie sont des épreuves que nous subissons, car elles ne font pas partie de notre nature initiale.
Le vrai paradoxe n’est pas que Dieu n’intervienne pas, mais qu’il nous ait créés libres au point d’accepter notre capacité à nous détourner de Lui. La permission de la souffrance est le revers de la médaille de cette liberté.

« Dieu n’est pas venu supprimer la souffrance, ni même l’expliquer, mais il est venu la remplir de sa présence. » (Paul Claudel)
Le Discernement : Quand la Souffrance devient Enfer Intérieur

La Bible nous dit que le suicide, en tant que refus délibéré de Dieu et de sa miséricorde, est un acte grave qui nous condamne. Cependant, mettre fin à ses jours car la vie est devenue souffrance au point de ressembler à l’enfer n’est pas la même chose.
Lorsque la souffrance devient maladie psychiatrique, le discernement est altéré. L’Église est profondément compatissante avec les personnes qui se sont suicidées et leurs proches, car nous savons que ces épreuves n’ont pas été choisies. On ne peut juger la liberté d’une âme plongée dans une telle angoisse.
La Réponse de Dieu est la Compassion : Il souffre avec nous
Dieu ne se tient pas à distance. Il répond au mal par l’incarnation. Il a endossé notre souffrance sur la Croix. C’est l’Amour qui se manifeste en étant présent dans notre douleur.
Le fondement de la Miséricorde est là : Dieu ne juge pas notre faiblesse, il la comprend de l’intérieur. Pour l’âme tourmentée, l’Église exprime l’Espérance inébranlable car rien à Dieu n’est impossible (Matthieu 19, 26). Il peut agir au dernier instant pour accueillir l’âme.
« C’est pourquoi, quiconque est uni au Christ est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici que des choses nouvelles sont là. » (2 Corinthiens 5, 17)
Pour aller plus loin :
Père Eric – « Mon frère s’est suicidé »
Le corps est une prison, l’âme s’en libère
Ce concept de Dieu qui souffre avec nous vous heurte-t-il, ou vous apporte-t-il l’Espérance ? Venez-en en discuter sur le chat’

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