Il y deux ans, j’ai eu la douleur de perdre ma chère grand-mère. Elle a su être pour nous tous un authentique témoin de la foi.
Lorsque j’arrivai chez elle, 24 heures après qu’elle ait fermé les yeux, elle était là, très belle dans la mort, avec cette dignité qui jamais ne lui a fait défaut.
Ayant déjà atteint un âge mûr, je n’étais jamais parvenue, jusqu’à ce jour, à dépasser mes angoisses pour approcher une personne morte. Là, tout s’est passé très naturellement.
Petits et grands venaient auprès de ma grand-mère, priaient ou lui parlaient, lui témoignant à leur façon leur affection. La mort, alors, faisait comme partie de la vie… Portée par ce climat paisible, j’ai pu enfin franchir cette étape si cruciale dans une vie d’homme et je n’en remercierai jamais assez ma grand-mère l
Dans ces moments douloureux, l’Église catholique aussi m’a été d’un grand secours et j’ai mieux compris combien elle était notre mère. Un des neveux de ma grand-mère, prêtre, a pu être présent la veille des funérailles. C’est donc au rythme de la prière de l’Église que nous avons eu la grâce d’accompagner notre chère défunte jusqu’à ce jour du dernier adieu.
Mamy était là, au milieu de nous, heureuse, j’en suis sûre, de nous voir rassemblés autour d’elle.
Les très belles prières prévues par le rituel m’ont profondément bouleversée. Dès à présent, elles m’introduisaient dans une nouvelle forme de dialogue
avec ma grand-mère. Et chaque étape qui a suivi (prière auprès du cercueil à l’église, funérailles, procession vers le cimetière, dernier adieu) n’a pas été de trop pour me « convertir » à cette présence invisible mais ô combien réelle de celle que j’aimais tant…
Quelle magnifique pédagogie que celle de l’Église catholique et… de Dieu ! Merci !
Brigitte
Source : Il est vivant!
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