LES SOIGNANTS ONT-ILS UN DEVOIR DE CONSCIENCE
Dans le débat actuel sur l’euthanasie, les soignants ont un rôle primordial. Mais la question est : doivent-ils choisir entre leur devoir de conscience et la volonté du malade ?
1. Devoir de conscience
Le devoir de conscience contient des éléments objectifs et subjectifs.
Au niveau objectif,
tout soignant, avant d’exercer sa profession, doit prêter le Serment d’Hippocrate. Et, dans ce serment, il y a la phrase suivante : « Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions. J’interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l’humanité. » Il y a donc un devoir de respect de la personne dans toute sa dignité. Plus loin, nous trouvons cette autre phrase : « Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément. » Donc, il est très clair que le soignant n’a pas le droit de pratiquer l’euthanasie.
Sur le plan subjectif,
le devoir de conscience est lié aux convictions du soignant : quel prix attache-t-il au respect de la vie ? De la personne ? Pour un chrétien, il n’y a pas de débat : la vie doit être défendue du début jusqu’à la fin.

2. Devoir de conscience et volonté du malade
Il se peut que le devoir de conscience du soignant aille à l’encontre de la volonté du malade, si, par exemple, celui-ci, désire abréger ses souffrances. Comment faire ? Il doit être primordial de dialoguer avec le patient en commençant par écouter ses raisons. Le but n’est pas de chercher un compromis, mais d’avoir le souci d’être en vérité.
Le soignant peut très bien faire prendre conscience au malade qu’il a une responsabilité morale et éthique. Si l’argument est lié à la souffrance, pourquoi ne pas parler de la possibilité des soins palliatifs qui sont capables de prendre en charge cette souffrance tout en offrant un confort optimal au malade jusqu’à son dernier souffle.
Si la raison invoquée est la dignité affectée par la maladie, le soignant peut rappeler que la dignité n’est pas liée à l’utilité de la personne, mais simplement et avant tout à ce qu’elle est.
En fait, le soignant doit toujours concilier respect de la personne et recherche de la vérité, qui n’est jamais subjective, mais repose sur un fait objectif : la défense de la vie.
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« La vie est précieuse. Soigne-la bien. »
Mère Térésa
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