Le suicide assisté est-il une liberté ? La confusion fatale entre choix et dignité

La loi vous présente le suicide assisté comme un choix ultime. Mais peut-on être vraiment libre lorsque l’on demande la mort ? Analyse de la confusion entre volonté et dignité.
Donc, les partisans de l’euthanasie mettent en avant la question de la liberté individuelle. Pourtant, le désir de mourir naît rarement d’un choix pleinement libre. En effet, quand on regarde de près les peurs, la solitude ou la pression sociale qui l’accompagnent, on y voit moins une autonomie qu’un appel au secours. La foi interroge : peut-on se dire libre quand la douleur, la dépendance ou le sentiment d’inutilité dictent nos pensées ? Pour la tradition chrétienne, la vie reste un don qui ne nous appartient pas. Et la liberté véritable s’exprime dans la capacité d’aimer, non dans celle de se supprimer.
La Volonté Contre la Liberté : Les Multiples Entraves
Le suicide assisté est-il une liberté? Demander la mort est un acte de volonté. Mais une liberté peut être annulée par de multiples facteurs. La personne n’est pas libre quand :
1. Elle est aliénée par le fardeau de la souffrance et le refus de soulager (physique, psychologique).
2. Elle est écrasée par le jugement d’inutilité ou la pression économique (un utilitarisme intériorisé).
3. Elle est victime de la peur de l’abandon ou de la lâcheté de la société qui préfère tuer que d’accompagner.

Donc, la demande de mort est le cri d’une personne contrainte par sa détresse et le désespoir (comme Job qui souhaitait ne jamais être né : « Que ne suis-je mort dès le sein maternel ! » – Job 3, 11).
Citation Philosophique :
« Aime et ce que tu veux, fais-le. » (Saint Augustin)
Le point sensible : Le désespoir est-il un choix libre, ou une aliénation de la volonté ?
La Dignité Inaliénable et le Soutien de Dieu
L’acte de s’autodétruire est le paradoxe d’une liberté qui s’annule. La vraie liberté ne peut pas être utilisée contre le fondement même de son existence. En effet, la dignité humaine est intrinsèque ; elle ne dépend d’aucune utilité.
L’acte suprême de liberté en fin de vie est l’abandon à l’Amour et à la Miséricorde de Dieu. Face à la demande de mort par désespoir, Dieu répond par une promesse de soutien qui transcende la souffrance :
« Ne crains pas, car je suis avec toi ; ne sois pas angoissé, car je suis ton Dieu. Je t’affermis ; oui, je t’aide ; oui, je te soutiens par ma droite victorieuse. » (Ésaïe 41, 10)

Car c’est dans l’acceptation de sa fragilité que la plus grande liberté s’exprime : celle de recevoir l’amour et de s’abandonner à la Providence.
Citation Biblique :
« Nul n’a le pouvoir sur le jour de sa mort. » (Ecclésiaste 8, 8)
Pour aller plus loin :
Comment accompagner une personne en fin de vie ?
Euthanasie « déprogrammée » : le témoignage de Jean-Paul
Le suicide assisté est-il une alternative à la souffrance ?
Le poids de la fin de vie et la peur de la souffrance ne doivent pas être portés seul. Venez partager vos peurs et vos interrogations. Ne restez pas seul. Parlez-en maintenant sur le chat’

Tu penses quoi de la vie après la mort ? Une suggestion, une question, un conseil ? Viens chat'er avec nous !

Notre association ne vit que de dons. Si vous aimez cette plateforme sur la vie après la mort, faites un don.








