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Faut-il banaliser le désespoir ?Dans une société élitiste où la compétitivité, l’efficacité priment sur l’attention aux autres, la compassion, la tentation du désespoir envahit de plus en plus de personnes, au point qu’on en viendrait à banaliser cela. Est-ce juste ? Faut-il se résigner à l’inéluctable ?

1. Renoncer ou se battre ?

Le désespoir est un fait. Les causes en sont connues, nous l’avons dit : élitisme, efficacité… Mais il existe aussi d’autres raisons inhérentes à la vie : maladie, handicap, souffrance… Face à cela, deux possibilités se présentent à nous.

La première est un fatalisme : on ne peut rien faire contre cela. Au mieux, on continuera à vivre avec, au pire, on peut penser au suicide… Cela consiste à voir en la vie un rouleau compresseur inexorable qui finira, tôt ou tard, par nous broyer.

La seconde consiste à prendre le contrepied en considérant que la vie, même si elle n’est pas toujours rose et comporte son lot d’épreuves, mérite d’être vécue, à condition d’en prendre les moyens.

2. Comment se battre ?

Pour combattre le désespoir, il faut commencer par l’accepter : ce n’est pas en s’obstinant à le refuser qu’il sera possible de s’en sortir. Ensuite, il ne faut pas rester seul. La tentation est grande de s’enfermer dans sa souffrance, de se replier sur soi. Or, c’est la pire des solutions. Il faut, au contraire, accepter d’en parler. Ce peut être une personne de confiance, un spécialiste qui pourra vous aider, un prêtre. Car le désespoir peut s’accompagner d’un vide spirituel, et le fait de rencontrer un prêtre vous aidera à prendre que Dieu n’est pas absent de votre souffrance mais, qu’au contraire, il la vit pleinement avec vous et qu’en la lui remettant, il vous permettra de voir, tôt ou tard, le bout du tunnel.

Pour une personne malade, quand le pronostic vital est engagé, se battre signifie ne pas se résigner d’être face à un mur, mais témoigner que la vie ne s’arrête pas avec la mort : elle continue au-delà…mais d’une autre façon. C’est refuser l’euthanasie qui se base sur le seul critère de l’utilité de la personne.

Pour aller plus loin, discutons-en par chat’.

« Le Seigneur est ma lumière et mon salut ;

  de qui aurais-je crainte ? »

Psaume 26(27)1

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