Expériences de mort imminente : et l’enfer dans tout ça ? Les recherches du Dr. R. Moody basées sur des témoignages ne parlent pas en soit de purgatoire, et encore moins d’enfer…
Je vais donc m’appuyer sur mes propres recherches, si vous me le permettez.
De nombreux saints et mystiques font état de combats avec Satan, et confirment également l’existence de l’enfer, notamment les enfants de Fatima qui visitèrent l’enfer, le purgatoire et le paradis.
Sainte Françoise romaine (1384-1440) dans son « Traité de l’Enfer », nous détaille cet endroit et la manière dont les anges déchus (appelés également, esprits malins ou encore démons) agissent sur terre et sur nous :
« […] cette âme aimée de Dieu vit dans une vision sanctifiante que la malheureuse âme éprouvée qui n’a pas remporté la victoire sur les esprits malins pendant sa vie, après être sortie de son corps, est conduite en enfer avec une grande violence et une grande fureur par le démon qui avait été introduit en elle. Les autres démons qui sont parmi nous dans le monde, […], poursuivent cette malheureuse âme en la torturant durement et en la mettant en lambeaux avec une grande rage, jusqu’au moment où ils la jettent en enfer, […]»
Cette description se rapproche de l’EMI vécu par Gloria Polo à la différence près que celle-ci fut sauvée, sauvée grâce aux prières gratuites de personnes qui lui étaient étrangères, dont celle d’un pauvre paysan de Colombie. Il semble donc que certaines « morts » soient plus pénibles que d’autres suivant l’état dans lequel se trouve notre âme à ce moment-là.
Voici un extrait du témoignage poignant du Dr. Maurice Rawling, cardiologue, qui tenta de sauver la vie d’un homme victime d’une crise cardiaque dans la salle d’attente d’un hôpital (cf. livre « Beyond Death’s door ») :
« Son corps tourna au bleu alors que je poussais sur ses poumons, une infirmière commença le bouche à bouche (…) Une autre infirmière arriva avec l’équipement d’urgence qui contenait un pacemaker. Malheureusement, le cœur ne voulait pas maintenir le rythme. Le pacemaker était donc obligatoire pour passer de 35 battements par minute à 80 ou à 100. (…) Le patient commença à « revenir ». Mais dès que je retirais mes mains de sa poitrine(…) il perdait connaissance, roulait des yeux, arquait son dos dans des convulsions, cessait de respirer et mourait à nouveau. Chaque fois que son pouls et sa respiration reprenaient, le patient criait « je suis en enfer ». Il était terrifié et me suppliait de l’aider. Moi, j’étais mort de peur. En fait, cet épisode m’a littéralement et suffisamment terrifié pour que j’écrive ce livre.
Ensuite, il poussa une supplique étrange : « N’arrêtez pas ! ». Vous savez, la première chose que les patients me disent dès qu’ils reprennent connaissance, c’est : « Enlevez vos mains de ma poitrine, vous me faites mal ! » (…) Mais celui-ci disait : « N’arrêtez pas ! » Ensuite, je remarquais une véritable expression de frayeur sur son visage. Son aspect était pire que celui de la mort ! Ce patient faisait une grimace grotesque et donnait l’impression d’horreur ! Ses pupilles étaient dilatées, il transpirait et tremblait. Alors un autre fait étrange se produisit. Il me dit. « Est-ce que vous comprenez ? Je suis en enfer. Chaque fois que vous arrêtez, je retourne en enfer. Ne me laissez pas y retourner. » Etant habitué à des patients sous ce genre d’émotions, je ne tins pas compte de sa demande et lui dit de garder son enfer pour lui-même. Je me souviens de lui avoir répondu : « Je suis occupé, ne me cassez pas les pieds avec votre enfer tant que je n’ai pas fini de mettre ce pacemaker en place. »
Mais l’homme était sérieux et finalement je me suis rendu compte qu’il avait vraiment des problèmes. Jamais je n’avais vu quelqu’un d’aussi paniqué. Cela eut pour effet de me faire travailler plus vite avec plus de ferveur. Ensuite, il traversa trois ou quatre épisodes de mort clinique sans pouls ni respiration. Après plusieurs épisodes de mort momentanées, il me demanda finalement « comment puis-je rester en dehors de l’enfer ? ». Je lui répondis que je pensais à ce que l’on apprend au catéchisme, que Jésus-Christ était sans doute celui à qui il devait demander de le sortir de là. Alors il répondit : « Je ne sais pas comment. Priez pour moi. » Prier pour lui ! Quelle blague. Je lui rétorquais que je n’étais pas prêtre mais docteur. « Priez pour moi répéta-t-il. Je savais que je n’avais plus le choix. C’était la dernière volonté d’un homme en train de mourir. Alors, tout en travaillant, toujours sur le sol, je lui dis de répéter les mots après moi. C’était une prière toute simple parce que je ne savais pas grand-chose à ce sujet. Cela dut être quelque chose de ce genre « Seigneur Jésus, je vous demande de me préserver de l’enfer ; oubliez mes péchés, etc. »
Voici ce que dit l’Eglise sur l’enfer :
« Dieu ne prédestine personne à aller en enfer (cf. DS 397 ; 1567) ; il faut pour cela une aversion volontaire de Dieu (un péché mortel), et y persister jusqu’à la fin. [..] » (Cat. De L’Eglise Cath., n° 1037)
Ainsi Dieu dans sa Miséricorde, nous permet d’éviter l’enfer jusqu’au dernier moment !
En conclusion de notre enquête.
En conclusion, nous vous proposerons de regarder ce témoignage d’une EMI qui a fait le buzz sur Internet ! Cela parle justement de la miséricorde de Jésus pour chacun de nous.
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- Chantal Bonhomme – Son expérience de mort imminente
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