AVOIR PEUR DE LA MORT ? Faut-il donc craindre la mort ? Brassens chantait qu’il voulait partir pour l’autre monde par le chemin des écoliers. Nous voudrions également faire la « tombe buissonnière », mais cela ne sera pas possible car, tôt ou tard, nous mourrons…
De quoi avons-nous peur ?
La première peur légitime est celle de l’inconnu : en définitive, nous ne savons rien de ce qu’il y a après la mort car personne n’en est revenu, à moins d’avoir fait une expérience de mort imminente. L’homme a besoin de se rassurer. Or, aujourd’hui, alors que nos racines tendent à s’effilocher, nous ne savons plus à quoi nous raccrocher. La mort s’apparente à un néant abyssal…
La peur est liée aussi à la déchéance. Notre corps, peu à peu, vieillit, s’alourdit, nos organes vitaux ne répondent plus et un jour, nous devenons dépendants. Il est toujours difficile d’avoir besoin des autres… de ne plus être autonome…
La peur est liée aussi à notre culpabilité : comme disait saint Paul, « je ne fais pas le bien que je voudrais, mais je commets le mal que je ne voudrais pas » (Romains 7 ; 19). Dans notre vie, nul ne peut se targuer d’être parfait. Et, un jour ou l’autre, nous aurons des comptes à rendre…
Où est notre espérance ?
Face à la mort, on peut légitimement se demander s’il y a une espérance. Si cela n’était pas le cas, la vie n’aurait aucun sens : à quoi bon vivre si nous devons mourir un jour ? La vie n’est-elle pas une fuite en avant ? Pour celui qui ne croit en rien, l’espérance peut être une illusion, un trompe-l’œil.
Pour le chrétien que je suis, l’espérance est une des trois vertus théologales, base de ma foi. Je peux témoigner, pour avoir accompagné mes parents dans leurs derniers instants, que c’est elle qui m’a fait tenir. Papa l’a affirmé sur sa fin, il croyait en la vie éternelle et quand, il a suivi maman deux mois après son décès, j’ai vraiment pris conscience que leur départ, si douloureux soit-il, n’était pas une fin en soi mais que nous nous reverrions un jour. J’ai senti clairement qu’ils me disaient : « Nous avons fait ce que nous avions à faire. Maintenant, c’est à toi ! »
Je n’ai pas peur de la mort, même si je ne sais pas comment je l’appréhenderai en temps voulu. Je ne sais pas si je serai prêt le jour où Dieu m’appellera, mais j’ai foi en sa miséricorde infinie et, d’ici-là, je fais tout mon possible, modestement, pour faire le bien autour de moi et agir selon la vérité.
Si nous nous préparons à la mort, le jour où elle surviendra, nous n’aurons aucune inquiétude à avoir : c’est la parabole des vierges sages (Matthieu 25 ; 1-13) qui gardent leur lampe allumée en attendant le retour du Maître. En revanche, si nous sommes insouciants, nous n’aurons qu’à nous en prendre qu’à nous-même…
Et puis il n’y a pas de honte d’ avoir peur de la mort.
Nous sommes faibles, limités et la peur fait partie de la vie. Jésus lui-même l’a ressentie la veille de sa mort quand, au Jardin des Oliviers, il a demandé à son Père que cette coupe passe loin de lui. Mais il a ajouté : Et alors, l’évangéliste dit que, du ciel, lui apparut un ange qui le réconfortait. Dans toutes nos angoisses, nous ne sommes pas seuls : Dieu est là pour nous accompagner et nous réconforter.
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« J’en ai la certitude : ni la mort, ni la vie, ni le présent, ni l’avenir, rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur » Romains 8 ;38-39
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