Skip to main content

On parle souvent de l’euthanasie comme d’un choix “digne”, mais on oublie presque toujours une autre voie : celle qui ne supprime pas la vie, mais la soigne jusqu’au bout. Elle soulage la douleur, l’angoisse, la fatigue. Cette voie encore trop méconnue s’appelle les soins palliatifs.

 

1. Soulager la douleur : une réalité, pas un mythe

Au fond, nous sommes enclins à penser que la douleur, à l’extrémité de la vie, est insurmontable. Pourtant, c’est le contraire. Ainsi, en Suède, on a constaté que, dans la dernière semaine de vie, entre 73 % et 87 % des patients ressentent un réel soulagement, qu’il soit significatif ou complet, s’ils étaient accompagnés par des équipes de soins palliatifs.

Ainsi, on ne lutte pas contre la douleur seulement avec la morphine : c’est une approche psychologique, spirituelle et relationnelle. Les équipes palliatives adaptent les traitements, apaisent les angoisses, apportent une attention à la fatigue, et surtout : elles demeurent aux côtés de la personne. Nommer la douleur et entourer avec bienveillance le malade permettent d’affaiblir significativement la demande de mourir.

 

Infirmière ajustant un traitement antidouleur auprès d’un patient en soins palliatifs, lumière tamisée.

2. Quand l’euthanasie progresse, c’est souvent que les soins palliatifs manquent


En vérité, l’insuffisance de l’offre palliative contribue à la croissance de l’euthanasie. Ainsi, dans de nombreux pays, à peine une personne sur quatre accède réellement à ce type de soins.

Cependant, les accompagnants font le constat suivant : quand la douleur est soulagée et si la personne n’est plus laissée livrée à sa douleur, les demandes “d’en finir” chutent fortement.

On ne réclame pas la mort, mais la fin d’un état devenu insupportable.

Les soins palliatifs redonnent à la fin de vie un temps où l’on peut être reconnu comme une personne humaine et dignement accompagnée — l’inverse exact de ce qu’on imagine quand on parle d’“acharnement”.

 

3. Accompagner : la vraie alternative humaine à la mort donnée


Ainsi, accompagner la personne n’est pas renoncer.

Les soins palliatifs honorent, au sens littéral, la vie jusque — y compris — dans sa fragilité. En revanche, l’euthanasie détruit la relation, empêche la parole et interdit la dernière scène de vérité.

Les soins palliatifs nous rappellent qu’aucune vie n’est “indigne”. Chaque vie est unique et conserve sa part d’humanité — même quand elle tremble. C’est justement ici que l’unité de la personne, dans sa vulnérabilité, permet, dans ce dernier instant, à la lumière de se lever.

Soignant de dos tenant la main d’un patient en fin de vie dans une chambre douce et lumineuse, symbole de tendresse et d’espérance en soins palliatifs.

Tu peux nous écrire sur le Chat’. Quel que soit ton point d’appui — la foi, la peur, la souffrance, la colère — tu seras accueilli. Ici, personne ne te juge. On écoute. Et surtout : tu n’es pas seul.

 

 

Pour aller plus loin

 

Tu penses quoi de la vie après la mort ? Une suggestion, une question, un conseil ? Viens chat'er avec nous !

Notre association ne vit que de dons. Si vous aimez cette plateforme sur la vie après la mort, faites un don.

Leave a Reply