Skip to main content

Quels sont les droits d’un patient en fin de vie?

À l’occasion du débat actuel sur l’euthanasie, il est important de savoir quels sont les droits d’un patient en fin de vie. Ils ont été fixés par la Loi Claeys-Leonetti du 2 février 2016.

1. Désigner une personne de confiance

Tout malade peut désigner une personne (proche, médecin traitant, personnel soignant…) pour l’assister et l’accompagner dans ses démarches relatives à sa santé. Elle pourra, en cas de nécessité, témoigner de sa volonté auprès du personnel médical. Notamment quand le malade deviendra dans l’incapacité de s’exprimer. C’est important pour éviter toute incompréhension pouvant conduire à un geste qui n’a pas été demandé par le malade. Pour ce, il est important que le malade puisse discerner la bonne personne.

2. Rédiger des directives anticipées

Il est possible à tout malade, de rédiger ses désirs concernant sa fin de vie. Ils concernent la poursuite ou non des traitements, la souffrance (recours à la morphine, sédation profonde…). Bien évidemment, ces directives anticipées doivent être respectées par le personnel soignant.

https://sante.gouv.fr/IMG/pdf/2023_04_modele_directives_anticipees.pdf

3. Refuser une obstination déraisonnable

Tout malade peut demander d’éviter un acharnement inutile qui ne ferait que retarder l’échéance finale. Ce peut être une opération ou un traitement superflu. Ou encore la prolongation d’une souffrance qui n’a plus de sens. Ainsi, il doit pouvoir, jusqu’au bout, rester maître de la décision. Attention, ce ne doit pas être un prétexte à une demande d’euthanasie qui, rappelons-le, reste illégale en France ! D’où l’importance qu’un malade soit accompagné par un personnel compétent pour être à son écoute, le rassurer, le conseiller. https://www.lavieapreslamort.com/pourquoi-souffrir/

4. Bénéficier d’une sédation profonde et continue

Soyons très clairs. Car il ne s’agit pas d’administrer un produit létal mais d’éviter une souffrance inutile. Ainsi la morphine a cette faculté d’atténuer très fortement la douleur. Avec cet inconvénient de réduire la conscience de la personne. Il est donc important d’adapter la dose administrée. Le malade peut demander à ce que le produit soit maintenu jusqu’à la fin. https://sfap.org/rubrique/definition-et-organisation-des-soins-palliatifs-en-france

Par ailleurs, existe pour tout proche accompagnant une personne en fin de vie,  la possibilité de bénéficier de dispositions particulières. Notamment dans le cadre du travail : congés, aides…
En bref, toute personne en fin de vie a des droits à  respecter. En effet, le danger consiste à profiter de sa faiblesse pour lui suggérer des actes qu’elle n’aurait pas demandés en toute lucidité. La dignité d’une personne n’est pas liée à sa condition physique ou psychique, elle lui est naturelle.

Avez-vous déjà accompagné des personnes en fin de vie ? Venez nous donner votre témoignage par chat.

« Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Lévitique 19 ;18

Tu penses quoi de la vie après la mort ? Une suggestion, une question, un conseil ? Viens chat'er avec nous !

Notre association ne vit que de dons. Si vous aimez cette plateforme sur la vie après la mort, faites un don.

Leave a Reply

Close Menu