La souffrance d’un enfant bouleverse tout. Elle renverse les repères, ébranle la famille, met la société à genoux. Mais autoriser l’euthanasie pour les mineurs, est-ce vraiment protéger l’enfant… ou briser une ligne que personne n’aurait dû franchir ?
Quand l’euthanasie devient un suicide assisté pour enfants
L’euthanasie est certainement le sujet le plus effrayant de la légalisation de l’euthanasie. L’autoriser, c’est consentir, en creux, au suicide médicalement assisté de nos enfants. C’est leur dire : « Nous t’aiderons à mourir. Tu peux le faire…»
Or un enfant mineur ne désire pas mourir. Au fond, c’est la douleur qu’il souhaite briser. Ce n’est pas du tout la même chose.
Les psychologues connaissent trop bien les ravages du suicide des jeunes : des parents meurtris, des fratries fracturées et des familles détruites…
Et pourtant, on validerait médicalement ce geste ?

Supprimer l’avenir d’une nation : l’image de la jeune pousse
Un enfant porte un avenir que nul ne peut prévoir. C’est un commencement, une promesse, une vie en germination.
Donner la mort à un mineur, c’est détruire cette promesse. Ce n’est pas un acte médical : c’est une rupture avec ce que notre humanité a de plus fragile et de plus précieux.
Cara Delevingne, détruite à 15 ans par la dépression, confie avoir eu des pensées suicidaires à l’adolescence et n’avoir eu plus envie de vivre. Si elle avait pu accéder à l’euthanasie, elle ne serait jamais devenue la brillante femme que l’on connait : mannequin, actrice. Elle a choisi la vie !
Une société qui accepte l’euthanasie des enfants ne comprend plus l’espérance. Elle se coupe elle-même de demain.

L’irréversible : une pente que l’histoire connaît déjà
Certains s’opposeront à mon jugement : « La loi ne le prévoit pas. ». C’est faux ailleurs. La Belgique a autorisé l’euthanasie des mineurs quelques années après l’avoir ouverte aux adultes.
Le message est on ne peut plus clair : ouvrir cette porte aujourd’hui, c’est accepter inéluctablement que demain les enfants puissent la demander et qu’après demain, la décision ne vienne plus de l’enfant, mais des médecins ou des autorités. Ce n’est pas un tatouage qu’on efface au laser à 40 ans. C’est un acte définitif.

H2 — 4. Le discernement en construction : protéger le plus fragile
Nous avons raison de protéger les mineurs pour tout : pas de contrat, pas de consentement sexuel, pas de décisions médicales lourdes.
Pourquoi ? Simplement parce qu’un enfant ne peut pas mesurer l’irréversible. Expliquez-moi pourquoi on lui laisserait décider de sa mort ?
« Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites. » (Mt 25,40)
Conclusion
Ce tabou existe pour une raison fondamentale : protéger l’enfance. Si nous brisons cette ligne, nous perdrons la conscience du prix d’une vie fragile. Et d’un avenir encore intact.
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Pour aller plus loin
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- Faut-il banaliser le désespoir ?
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